Nation virtuelle, illustration du “pronétariat”?

Projet idéaliste et loufoque ou utilisation audacieuse des nouveaux moyens de communication?Une nation virtuelle est née à Genève avec la nouvelle année.
Son objectif: développer une démocratie directe à l’échelle mondiale sur internet.
«Une fois que la patrie virtuelle aura suffisamment de citoyens, nous demanderons notre adhésion à l’ONU», affirme sa fondatrice et présidente autoproclamée, la journaliste Emtiaz Diab, correspondante au Palais des Nations.

Pas moins de 250 adhésions ont été enregistrées en quelques jours sur le site www.virtualnation.ch. Un appel a été lancé pour trouver des idées de drapeau.
«La nation virtuelle sera la patrie de tous ceux qui ne sont pas satisfaits de leur pays», assure la journaliste.

Artistes et intellectuels en herbe et devenir sont bienvenus! Un musée et une librairie virtuels vont être développés.
Quant au gouvernement, il est en cours de formation. Les ministres de la Joie, du Silence, de la Musique, des Fleurs, des Relations sentimentales, de l’Opposition, des Pauvres auront du pain sur la planche.

Le « Pronétariat » serait-il en marche?

14 Comments

  1. Bonjour,

    Je déclare ici que je m’apprête à déclarer une guerre « virtuelle » à cette nation « virtuelle ».
    Il se peut que je fasse de nombreux prisonniers « virtuels » qui seront ensuite transportés vers des cellules « virtuelles » où ils purgeront leur peine « virtuelle ».

    Par la déclaration de ce conflit, je m’oppose à toute nation virtuelle qui s’édifierait sur une principe négatif, à savoir « la patrie de ceux qui ne sont pas satisfaits de leur pays ».

    Sur les vestiges de cette illusion onusienne, je dresse l’étendard virtuel du « pays joyeux où les enfants sont heureux » et où « c’est tous les jours le printemps ». Ami(e)s blogueurs, vous pouvez me rejoindre dans ce combat « over the rainbow ». Il est encore temps de mettre l’imagination au pouvoir…

    Bien à vous

    Zorg 1er

    J’aime

  2. Eh bien Zorg! Te voilà bien d’humeur virtuellement guerrière en cette nouvelle année!
    Pourquoi pas une déclaration de paix virtuelle?
    Prends garde à toi…
    Carmen

    J’aime

  3. Ah, Carmen, la guerre est un préalable à la paix.
    Cela dit, ce qui est virtuel n’est pas forcément inoffensif. Prenez Dieu, par exemple.
    Créer un etat virtuel alors que la virtualité est de plus en plus l’état dans lequel nous nous trouvons, voilà qui relève de l’absurde. Ce n’est pas en ajoutant du faux à du faux que nous parviendrons à du vrai. Et c’est le déficit de vrai (au sens de réel vérifié) qui pose actuellement problème.
    Mais l’amour, c’est sûr, reste enfant de bohême…

    J’aime

  4. @Zorg 

    Carmen dans Guerre et Paix…?

    entre Est sibérien, Orient enflammé, Occident oxydé…

    Réel du virtuel,
    virtualité d’un réel un peu plus réel…

    Le projet de paix perpétuelle d’Emmanuel n’était-il alors qu’un virtuel sans aucun réel?

    ACTE 3 LE DROIT COSMOPOLITE DOIT SE RESTREINDRE AUX CONDITIONS DE L’HOSPITALITé UNIVERSELLE…

    A quoi te sert, Socrate, d’apprendre à jouer de la lyre avant de mourir?

    A jouer de la lyre avant de mourir…

    Philosopher ou Prier?

    Et Carmen dans tout cela? Quoi au prochain Acte?

    Une tragi-comédie virtuelle?

     
    Quoi 

    J’aime

  5. ça va. Mais tu sais, les genevoises se font assez rares par berne. Et puis il y a Johnny qui nous fait transpirer ici à Berne et a Gstaad. Il fait même craquer des ministres. Est ça c’est pas vraiment virtuel.

    J’aime

  6. Mais que veux-tu dire par là, Hubert?

    C’est déjà le printemps à la capitale…

    Les ours sont sortis de leur hibernation?

    J’aime

  7. A la fin, il avait renoncé à faire la guerre, parce que même là il y avait ce sentiment d' »épuisement ».
    Quant à la paix, il se demandait combien d’individus étaient parvenus à la faire avec eux-mêmes, c’est-à-dire sans autre antagonisme que leurs propres contradictions. Quelle paix, d’ailleurs, était possible, puisque ça commençait là, tout au fond de soi, une espèce de malédiction originelle, de déchirure intitiale.

    Socrate, l’apprentissage de la lyre, c’est encore manière d’être au monde.

    J’aime

  8. Oui, superbe texte, qui me rappelle cette phrase: « Nous sommes un formidable troupeau d’une infinie détresse »

    J’aime

  9. Eh bien, Zorg, tu me filerais presque le bourdon…
    Puis-je te conseiller un peu de littérature enfantine? Voilà au moins un domaine de l’édition en pleine effervescence…

    De Sophie la vache musicienne qui frappe à l’orchestre au sourire étincelant… En passant par Z’Avez pas vu Art? ou encore le loup, l’agneau et le dîner…

    A moins de s’essayer ensemble à la rédaction d’une petite BD « Bécassine en apprentissage virtuel », histoire de chasser, pour un instant – pour un instant, seulement – cette infinie détresse…

    J’aime

  10. Dans ce cas, je sors mon Eluard: « Moi, mon plaisir fut délire/Mais je suis mort à 9 ans ». Bon, ok, j’arrête…

    J’aime

  11. Eh bien Claudine, tu t’es déja inscrite ou non?
    Zorg a peut-être raison…
    Mais il y a des communautés virtuelles où les gens se font la guerre, la fête, etc, sous des avatars.
    C’est plus interactif et, en plus, tu peux racheter une nouvelle vie au cas où tu te fais bobo…

    J’aime

Laisser un commentaire