Flânerie d’un vendredi de mai, au coeur de la cité corfiote, sous une lumière un peu terne, comme le moral des Grecs, avant la pluie….
La Grèce s’ouvre à nouveau aux touristes mais elle les attend encore…
Les ruelles, désertes, ressemblent à une aquarelle abîmée par les ans.
Dans sa boutique de souvenirs, Alexandros, jeune trentenaire au regard clair, sourit derrière son masque. « C’est le premier Tee-shirt que je vends », glisse-t-il sans oser se réjouir.




Les Grecs vont sans doute devoir s’armer une nouvelle fois de patience. Les voyageurs auront-ils le courage de venir malgré la pandémie, de remplir la paperasse ennuyeuse qui remet en cause les libertés conquises par les accords de Schengen?
Pour avoir le droit de poser le pied sur la terre grecque, il faut l’incontournable PLF (Passenger Formular Localisation), sans compter ces affreux tests COVID, plus ou moins onéreux, et dont les résultats sont plus ou moins longs…
Oui, le voyage se mérite mais il en vaut largement la chandelle! Une expérience unique.
La renaissance de la Grèce passe certes par le retour des touristes. Mais de touristes amoureux et respectueux de ce pays sans pareil.






L’utilisation de ces images est soumise aux règles de la propriété intellectuelle telles que définies par l’OMPI.
G Engel a capturé l’âme de Kerkira dans son authenticité car lorsque les touristes sont nombreux on doit faire preuve de beaucoup d’imagination pour imaginer le Corfou de Sissi et d’Albert Cohen. Merci pour ces images d’un Corfou-Kerkira tranquille comme au temps de la domination vénitienne.
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