Ohé, ohé! Du bateau!
Bon, on s’était arrêté où? Ah oui, j’vous avais promis… Un peu de légèreté…
Me v’là coincée…
Sentinelle de l’info, en fait,
c’est pas toujours un cadeau!
Faudrait pt’être mieux faire majorette…
Toutes ces dépêches lues, toutes ces images vues…
Ah, si, faut pas j’oublie:
Beethoven, Chopin et Mozart ont été mobilisés par la police israélienne, nous apprend l’AFP, « pour apaiser les nerfs de ses agents à Hébron »…
Sur les lieux de travail plus conventionnels, ça se pratique aussi?
Quant à AP, elle nous annonce pour mars la sortie d’un jeu vidéo inspiré du conflit au Proche-Orient baptisé: « Global Conflicts: Palestine »…
Associated Press de préciser: « Il sera précédé par un autre jeu traitant du conflit israélo-palestinien, Peacemaker, qui sortira en fin d’année »…
Le calendrier m’interpelle comme on dit…
Bon, revenons à la légèreté que j’n’ai toujours pas trouvée…
A part qu’elle est insoutenable… Naturellement…
Que c’est une marque de fonds de teint… Ben…
Et Zorg, t’as pas un tuyau?
J’m’en vais interroger le nouveau dico du boulot,
Myriade v. 3.1 qu’il s’appelle l’animal…
« Légèreté, nom féminin:
caractère de ce qui est léger. caractère de ce qui est peu pesant. caractère de ce qui est peu massif. caractère de ce qui dégagé, libre dans ses mouvements »
Faudrait peut-être s’en aller voguer sur d’autres flots…
Histoire de changer de ces eaux guerrières…
Ohé, ohé! Du bateau!
A tout bientôt,
Las, Claudine, vous connaissez le machisme des mots. Et savez sans doute ce qu’il faut penser d’une « femme légère ». A croire que seule la pesanteur sied à ces dames.
Insoutenable légèreté de l’être, oui. Kundera ne fût pas le premier à l’observer. On relève la trace du concept chez Montaigne, Jouhandeau ou encore Kafka.
Remarquez que, chez Kundera, les personnages s’élèvent sous le poids de leur propre légèreté. Peut-être faudrait-il faire de même: se détacher du sol et plonger la tête dans les étoiles.
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