L’origine de la « crise sanitaire » actuelle du Covid-19 — qui est en réalité une « crise » bien plus globale — et son extension donnent lieu à de nombreuses analyses. Il est évidemment tentant d’y rechercher une confirmation de ses petites théories. Mais les phénomènes étant par définition inédits et possiblement imprévus tels quels — contrairement aux philosophies de l’histoire — il faut s’attacher à ce qui se passe réellement, tout en étant conscient du tourbillon entre le trop et le pas assez d’informations. Parmi tous les phénomènes qui caractérisent l’actuelle pandémie, deux doivent plus particulièrement attirer notre attention : l’État (sa nature, son rôle) et les médecins (leur rapport au politique et à la science, notamment). Ces deux questions paraissent essentielles pour comprendre ce qu’il se passe et ce qu’il risque d’arriver à l’issue de la crise. L’aphorisme de « gouverner, c’est prévoir » ayant fait preuve de son impertinence dans bien des cas, il n’implique pas que nous, individuellement ou collectivement, restions sans réfléchir au présent ou à la suite.
covid
Les Grecs ont senti les effets du confinement non pas avec les restrictions d’aller et venir qui ne sont pas aussi draconiennes qu’en Italie ou en Espagne, mais avec la mort de Manolis Glezos, 97 ans, mémoire collective de la résistance grecque, toutes dictatures et fascismes confondus, soit un siècle d’histoire qu’il n’a pas été possible d’honorer comme il se devait.
Après deux mois de confinement, à quelques heures du retour à l’école, parents et enfants sont parfois désorientés face à une rentrée des classes totalement inédite
Par Lionel Chiuch J’aurai voulu signer l’appel du 4 maiJ’aurai voulu me glisser dans mes 4 m2J’aurai voulu […]